Success Story V.I.E – Mickaël NGUYEN - ALTEN

Découvrez le parcours V.I.E de Mickaël NGUYEN, contrôleur de gestion dans la filiale d’ALTEN VMO Holdings au Vietnam.

👉 Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Hello, moi c’est Mickaël ! Je suis diplômé de l’IESEG School of Management, où j’ai suivi le Programme Grande École avec une spécialisation en finance, en Master Corporate Finance and Financial Transactions. J’ai commencé mon parcours en audit avant de me tourner vers le contrôle de gestion, et je suis actuellement en V.I.E au Vietnam. Je m’intéresse beaucoup au secteur de la tech, et j’essaie de combiner mes compétences en finance avec des approches plus technologiques : analyse de données, automatisation, visualisation... Ce qui me motive, c’est de rendre la finance plus intelligente et plus agile grâce à la tech.

👉 Dans quel pays es-tu basé ?

Je suis basé au Vietnam, à Hanoï plus précisément. C’est une ville très dynamique, en pleine croissance, avec un écosystème tech en plein développement. C’est un cadre à la fois dépaysant et stimulant, autant sur le plan professionnel que personnel.

👉 Quel est ton poste et tes missions actuelles chez ALTEN ?

Je suis actuellement en V.I.E en tant que contrôleur de gestion financier chez VMO Holdings, la filiale vietnamienne d’ALTEN, acquise en 2024. Mon rôle principal consiste à assurer le suivi du chiffre d'affaires et à garantir la fiabilité des données financières remontées au niveau du groupe. J'ai la charge de consolider, structurer et analyser les données locales afin d’alimenter les reportings destinés au siège. Je travaille également sur l’amélioration des outils de pilotage, notamment via Excel et Power BI, avec un objectif d’automatisation et de simplification des analyses. Je collabore au quotidien avec les équipes locales et les équipes finances du groupe pour les forecasts, les budgets, et d’autres analyses ad hoc. C’est un poste à la fois technique et stratégique, qui me permet de monter en compétences tout en découvrant les enjeux d’une entreprise tech dans un contexte international.

👉 Qu’est-ce qui t’a motivé à choisir un V.I.E, et pourquoi chez ALTEN ?

Ce qui m’a donné envie de faire un V.I.E, c’était vraiment l’idée de sortir du cadre, de découvrir autre chose, et surtout de partir en Asie, c’était un objectif que je m’étais fixé depuis longtemps. J’ai toujours été attiré par cette région, et je pense que mes origines ont aussi facilité les choses : ça m’a permis d’aborder cette expérience avec une certaine familiarité et ouverture culturelle. J’ai choisi ALTEN parce que le projet proposé avait du sens pour moi. Il était à la fois structurant, responsabilisant, et clairement formateur pour la suite de ma carrière. Travailler dans un groupe international, au croisement de la tech et de la finance, c’est exactement ce que je cherchais pour continuer à apprendre et évoluer dans un environnement dynamique.

👉 Comment s’est passée ton adaptation à la culture locale vietnamienne ?

Mon adaptation s’est globalement très bien passée, même si, comme dans tout changement de pays, il y a forcément une phase d’adaptation. Sur le plan personnel, le fait d’avoir des origines asiatiques m’a probablement aidé à créer du lien plus facilement et à m’adapter à certains codes culturels. La population est accueillante, et Hanoï est une ville très vivante, donc je me suis vite senti à l’aise. Sur le plan professionnel, il a fallu s’adapter à un environnement de travail différent, notamment en termes de communication et de rythme. Mais c’est justement cette diversité qui rend l’expérience enrichissante. Travailler dans un cadre multiculturel m’a permis de développer plus de souplesse, d’écoute et une meilleure capacité d’adaptation au quotidien. C’est aussi l’occasion de pratiquer les langues : je parle vietnamien tous les jours avec les équipes locales, ce qui m’aide à m’intégrer plus facilement, et j’échange en français et en anglais avec le groupe, notamment pour tout ce qui concerne les reportings et les échanges avec le siège.

👉 Quels défis as-tu relevés liés à ton expérience internationale ? En quoi cela a-t-il été formateur ?

Un des principaux défis a été de m’adapter à un environnement professionnel très différent de ce que j’avais connu en France. Au Vietnam, les rapports hiérarchiques, la manière de communiquer, ou encore la gestion du temps n’ont pas toujours les mêmes codes. Il a fallu que je développe plus de patience, d’écoute, et surtout une vraie capacité à m’adapter rapidement sans imposer ma manière de faire. Il y a aussi eu le défi de la langue : même si je parle anglais et que je pratique le vietnamien au quotidien, il faut parfois composer avec des malentendus ou des différences culturelles dans les échanges. Apprendre à gérer ces situations sans bloquer la communication, c’est quelque chose que je retiens vraiment. Et plus largement, cette expérience m’a appris à toujours essayer, à rester ouvert, même face à des choses qu’on ne comprend pas tout de suite ou qu’on n’aime pas forcément au départ, que ce soit une habitude locale, un plat ou une façon de faire. Par respect pour la culture qui m’accueille, j’essaie de ne jamais rejeter, mais de comprendre et m’adapter.

C’est ce genre de réflexes qui m’a permis de vraiment m’intégrer, et de progresser à la fois humainement et professionnellement.

👉 En quoi cette expérience a-t-elle changé ta vision du travail ou de ta carrière ?

Cette expérience m’a vraiment fait prendre du recul sur ma manière d’envisager le travail et ma carrière. Travailler dans un environnement multiculturel, avec des rythmes, des attentes et des façons de faire différentes, m’a appris à relativiser, à être plus flexible, et à valoriser l’adaptabilité autant que les compétences techniques. J’ai aussi réalisé que ce que je recherche, ce n’est pas juste un poste ou un intitulé, mais un cadre dans lequel je peux apprendre, avoir de l’impact, et évoluer dans des environnements stimulants – comme ceux qui allient finance et tech. Le fait d’être exposé à d’autres façons de travailler m’a donné envie d’explorer davantage les opportunités à l’international, et de ne pas me limiter à un parcours “classique”. En résumé, ça m’a permis de mieux me connaître, de confirmer ce qui me motive, et d’élargir ma vision de ce qu’une carrière peut être.

👉 Quel a été ton « best achievement » ?

Mon plus bel accomplissement, c’est d’avoir contribué à une intégration réussie de la filiale VMO Holdings au sein du groupe ALTEN. À mon arrivée, les équipes locales n’avaient jamais travaillé dans un environnement de groupe international, avec ses standards, ses outils et ses méthodes. Mon rôle a été d’accompagner cette transition, en faisant le lien entre les attentes du groupe et les réalités locales.

Mais je ne peux pas dire que j’ai tout fait, bien au contraire. Le vrai mérite revient aux équipes locales, qui ont fait preuve d’une grande ouverture et ont vraiment donné le meilleur d’elles-mêmes pour s’approprier des méthodes de travail totalement nouvelles. 

Et ce n’est pas rien : intégrer de nouveaux outils, de nouveaux process et une nouvelle culture professionnelle, c’est un vrai défi. De mon côté, j’ai surtout essayé d’être un facilitateur : expliquer, écouter, poser le pour et le contre, et trouver des compromis qui respectent à la fois les exigences du groupe et la manière de travailler des équipes. J’ai aussi tenté, quand c’était nécessaire, de montrer la voie à suivre et de guider les équipes lorsqu’elles en avaient besoin.

Ce n’est pas toujours évident au quotidien, notamment parce que je suis dans une position assez sensible, entre deux entreprises et dans une fonction clé comme la finance, qui est souvent au cœur des décisions et des enjeux stratégiques. Il faut savoir jongler entre des attentes parfois différentes, gérer les priorités, tout en gardant la confiance des deux côtés. J’espère que cette expérience me servira dans la suite de mon parcours, notamment si je me dirige vers une fonction managériale. Elle m’a appris que le management, ce n’est pas seulement diriger c’est surtout savoir accompagner, comprendre, adapter, et construire des ponts entre des visions parfois opposées.

👉 Pourquoi recommanderais-tu le V.I.E chez ALTEN à d’autres jeunes diplômés ? Quels conseils donnerais-tu ?

Je recommanderais sans hésiter le V.I.E chez ALTEN à d’autres jeunes diplômés, parce que c’est une expérience à la fois professionnalisante, responsabilisante et extrêmement enrichissante sur le plan humain. On est très vite dans le concret, avec de vraies responsabilités, tout en étant encadré dans un groupe structuré qui offre des perspectives. Il y a aussi une vraie ouverture internationale, ce qui est précieux quand on veut construire une carrière à l’échelle globale.

Chez ALTEN, on évolue dans un environnement tourné vers la tech et l’innovation, donc même dans une fonction comme la finance, on est au cœur des enjeux. Et dans un contexte de croissance, comme avec l’intégration d’une filiale à l’étranger, on apprend énormément sur le fonctionnement d’un groupe, sur la gestion du changement, et sur soi- même.

Mon principal conseil : ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort. Être curieux, rester humble, et surtout, prendre le temps de comprendre l’environnement local. Il ne faut pas se mettre de barrières : il y aura toujours quelqu’un pour nous accompagner, que ce soit localement ou à l’autre bout du monde. C’est en faisant preuve d’écoute et d’adaptabilité qu’on gagne la confiance des équipes et qu’on tire le meilleur de cette expérience. Et au fond, c’est aussi en restant dans une logique de constant apprentissage qu’on évolue vraiment professionnellement, mais aussi personnellement.

👉 Quels sont tes projets après la fin de ton V.I.E ?

Après mon V.I.E, je ne cherche pas forcément à poursuivre dans le contrôle de gestion. Ce que je vise, c’est un rôle plus transversal et stratégique, dans lequel je pourrais accompagner des structures en transformation, que ce soit dans le cadre de changements organisationnels, de projets de digitalisation ou de contextes post-acquisition.

Je suis particulièrement attiré par les environnements où il y a un besoin de faire évoluer les méthodes de travail, de structurer les processus, de traiter la donnée de manière plus intelligente, ou encore d’harmoniser les pratiques entre différentes entités. Ces enjeux me parlent car ils combinent à la fois vision business, dimension humaine et leviers technologiques.

Mon appétence pour la tech et l’IT m’amène naturellement vers des fonctions où la transformation est portée par les outils, la donnée et l’innovation. Mon expérience en V.I.E, dans un contexte d’intégration, m’a montré à quel point la capacité à faire le lien entre différentes cultures de travail, à accompagner le changement, à aligner les équipes est essentielle notamment dans des fonctions sensibles comme la finance ou les systèmes d’information.

C’est dans cette logique que je me projette aujourd’hui : évoluer dans des rôles à fort impact, mêlant stratégie, transformation et exécution opérationnelle, pour aider les entreprises à franchir des étapes clés dans leur développement.